La Conure de Guadeloupe (Psittacara labati)
Les conures sont de petits psittacidés originaires des Amériques. Ce terme vernaculaire renvoie à des espèces aussi variées que peuvent l’être petits perroquets et grandes perruches. On dénombre approximativement une soixantaine d’espèces, le nombre variant selon les auteurs, regroupées en treize genres. Pour la petite histoire, le mot conure provient du genre conurus, un genre qui n’existe plus aujourd’hui. Les espèces en faisant anciennement partie ont été renommées.
Parmi ces treize genres, notons le genre Conuropsis, aujourd’hui éteint et qui n’était associé qu’à une seule espèce, la Conure de Caroline (Conuropsis carolinensis), espèce disparue en 1918. Le genre Psittacara regroupe douze espèces parmi lesquelles notre Conure de Guadeloupe (Psittacara labati), mais aussi la Conure maîtresse (Psittacara chloropterus), la Conure pavouane (Psittacara leucophthalmus) ou encore la Conure de Cuba (Psittacara euops).
Conures pavouanes (Psittacara leucophthalmus) dans le ciel de Guyane (photo de Audric Broux)
La Conure de Guadeloupe n’a pas le succès de l’Ara de Guadeloupe. Pas les mêmes couleurs non plus. Pas de rouge aguicheur mais un vert discret parfait pour se dissimuler dans le feuillage. Ses plumes ne sont pas utilisées à des fins ornementales. Sa silhouette n’est pas le sujet principal de tableaux. Mais son histoire se termine de la même façon.
D’après Williams et Steadman, moins d’une dizaine d’espèces de conures auraient peuplées l’archipel Antillais et globalement, comme pour les autres psittacidae, chaque île ou groupe d’îles aurait eu sa conure. Les îles de la Barbade, la Martinique, la Dominique et Barbuda en ont ainsi accueilli, mais, probablement pour différentes raisons, aucune de ces espèces n’a été décrite. A l’inverse, d’autres ont pu être décrites et ont en commun le fait qu’une population existe encore. La Conure maîtresse a certes disparu de Puerto Rico, mais elle vit toujours sur Hispaniola. La Conure de Cuba voit son effectif dangereusement diminué mais subsiste toujours sur l’île qui lui a donné son nom. Quant à la Conure aztèque (Eupsittula nana nana) ou Conure naine selon les auteurs, elle est encore de nos jours relativement communes en Jamaïque. Seule exception : la Conure de Guadeloupe. Seule espèce décrite et dont il ne nous reste aucune trace, aucun spécimen naturalisé non plus. En fait, il ne subsiste de cet oiseau que des écrits anciens, contemporains aux premières descriptions des Amazone et Ara de Guadeloupe.
Description
A l’instar de l’Amazone de Guadeloupe, Du Tertre est le premier à faire mention de la Conure de Guadeloupe. En 1654, il décrit cet oiseau, qui porte alors le nom de Perrique, en une phrase : « Ce que nous appelons Perriques, sont de petits Perroquets tout verts, gros comme des Pies, & qui à vrai dire, ne sont que de petits cajoleurs, qui ne peuvent non plus garder le silence que le cliquet d’un moulin. » Il rajoute un peu plus loin « Ils volent en bande, & se branchent toujours sur les arbres les plus füeillus & les plus verds, de sorte qu’on ne les peut que bien difficilement apercevoir ».
En 1658, Charles de Rochefort change d’oiseau de référence en comparant sa taille à celle du merle, légèrement plus gros qu’elle. Il complète en disant que certaines d’entre elles « n’ont pas plus de corps qu’un passereau ». En ce qui concerne la couleur, Rochefort ajoute quelques nuances à la description de Du Tertre, en effet « elles sont couvertes d’un plumage, qui est entierement vert, hormis que sous le ventre & aus bords des ailes & de la queüe, il tire sur le jaune. »
En 1665, Breton ne s’attarde pas dans une longue description et écrit « Les perriques sont de même figure que les perroquets . . . mais sont plus petites et toutes vertes. ». C’est Breton également qui, par l’intermédiaire de son dictionnaire, nous donne le nom local de la Perrique de Guadeloupe : « Erére, c’est une autre espèce plus petite, on l’appelle: Perrique. »
Labat, dans Nouveau voyage aux Isles de l’Amérique (1724), les considère comme étant « toutes très petites, & c’est en partie leur petitesse qui fait leur beauté ». Il ajoute quelques éléments physiques passés sous silence par ces prédécesseurs : « Celle de la Guadeloupe sont à peu près de la grosseur d’un merle, toutes verts, excepte quelques plumes rouges qu’elles ont sur la tête ». Il complète sa description en citant la couleur blanche de leur bec. C’est en hommage à Labat et à cette description, la plus complète de toute, que la Conure de Guadeloupe porte le nom aujourd’hui de Psittacara labati.
Conure de Guadeloupe (Psittacara labatti)
Comportement
Il existe deux points sur lesquels tous les auteurs sont d’accord, tout d’abord celui des vocalises, et ensuite celui de son goût qui en fait un met de premier choix.
En ce qui concerne la première catégorie, le consensus est fait sur une voix puissante. La Perrique de Guadeloupe était apparemment un oiseau très bruyant et très peu discret. Du Tertre, raconte qu’on les entend « cajoler & dégoiser pesle mesle un certain petit jargon si éclatant & si importun, qu’ils estourdissent les oreilles des passans : & s’ils entendent qu’on parle bien haut, ils haussent le ton de la voix, & veulent tousjours avoir le dessus. » Il ajoute qu’« ils apprennent fort facilement à chanter, à parler, à sifler & à contrefaire toutes sortes d’animaux » et que, comme « tous les Perroquets grands & petits ne font que cancanner continuellement, ce mot signifie un certain murmure nazonant, que les habitants n’ont pû exprimer autrement ».
Rochefort vantent leur capacité d’appréhension : « Elles apprenent à parler et à siffler ».
Quant à Labat, il prend du plaisir à « les entendre quand elles sont sur un arbre, leur plumage verd empêche qu’on les puisse distinguer des feuilles,… ». Puis rajoute quelques notes relevant de la puissance de leur cri : « Elles regardent tomber celles qu’on a tirées & crient de toutes leurs forces, comme si elles vouloient chanter injures au chasseur ».
Pour la catégorie relevant de la gastronomie, Du Tertre l’introduit par l’alimentation même de l’animal. Deux notions apparemment reliées entre elles, si on croit les différents témoignages afférents à l’Amazone de Guadeloupe qui voyait son goût changer en fonction de son alimentation. Les conures « se nourrissent comme les autres Perroquets, mais la chair en est beaucoup plus délicate ».
Labat rentre davantage dans les détails et mentionne en filigrane ce changement d’arôme, « Elles sont pour l’ordinaire très grasses, & ont un goût merveilleux, sur tout dans la saison des graines de bois d’inde. Après qu’elles sont plumées & vuidées, on les enveloppe dans les feuilles de vigne pour les faire rotir. C’est un manger des plus délicats ».
Elle aurait disparu au XVIIIème siècle, victime d’une chasse excessive probablement en raison de sa chair délicate…
Classification
Il est toujours difficile d’établir une classification d’une espèce disparue. La Conure de Guadeloupe ne déroge pas à la règle. Si sa famille a, logiquement et rapidement, mis tout le monde d’accord, la question de son genre a suscité, et suscite toujours, quelques questionnements.
Ainsi, Buffon intègre notre oiseau dans la description du Sincialo, première des espèces rentrant dans la catégorie des « Perriches à longue queue et inégalement étagée ». La Conure de Guadeloupe apparaît comme étant une variété du Sincialo, dont elle « ne diffère que parce qu’elle a quelques petites plumes rouges sur la tête, & le bec blanc : différences qui ne sont pas assez grandes pour en faire deux espèces séparées ». L’oiseau nommé Sincialo pourrait faire référence à la Conure maîtresse. En effet, Buffon déclare que Sincialo « est le nom que cet oiseau porte à Saint-Domingue », actuel Haïti et colonie française à l’époque. Or, il n’y a qu’une seule espèce de perruche répertoriée sur cette île (la Conure maîtresse), les autres psittacidés supposés étant des aras hypothétiques ainsi que l’Amazone d’Hispaniola (Amazona ventralis) y vivant toujours.
Buffon rajoute que Brisson a confondu la Conure de Guadeloupe avec l’Aiuru catinga du naturaliste allemand Georg Markgraf, qui est un crik. Rappelons que Buffon nomme l’Amazone de Guadeloupe, Crik à tête violette.
Dans l’édition de 1829 des Œuvres complètes de Buffon, suivies de ses contributeurs Daubenton, Lacépède, Cuvier, Duméril, Poiret, Lesson et Geoffroy-St-Hilaire, nous en apprenons plus sur cette méprise. Le crik est un oiseau vert présent en Guyane plus petit qu’une amazone, sa couleur et la source de la confusion. L’auteur dénonce ces prédécesseurs, et notamment Brisson, en quelques lignes : « Ils ont pris ce crik pour la perruche de la Guadeloupe, parce qu’il est entièrement vert comme elle : cependant il leur était aisé d’éviter de tomber dans cette erreur, s’ils eussent consulté Marcgrave, qui dit expressément que ce perroquet est gros comme un poulet ; ce seul caractère aurait suffi pour leur faire connaître que ce n’était pas la perruche de la Guadeloupe, qui est aussi petite que les autres perruches ».
Il y est rajouté un peu plus loin une référence à l’Aiuru catinga, variété de crik à l’origine de la confusion de Brisson : « Marcgrave a indiqué une variété dans cette espèce qui n’a de différence que la grandeur, ce perroquet étant seulement un peu plus petit que le précédent, il appelle le premier aiuru-catinga, et le second aiuru-apara ».
Depuis, la Conure de Guadeloupe a connu différents noms et plusieurs changements de genre. Du Erére originel à la dénomination sous laquelle nous la connaissons aujourd’hui, notre oiseau est passé par plusieurs étapes. Elle est tout d’abord nommée perrique par Du Tertre, puis Perruche de Guadeloupe sous Buffon, avant de devenir la Conure de Guadeloupe. En ce qui concerne les genres, elle est passée tour à tour par les appellations Conurus, Eupsitulla et Aratinga. Plus récemment, suite à une redéfinition du genre Aratinga, en vue de le rendre monophylétique, la Conure de Guadeloupe est baptisé par son nom scientifique actuel Psittacara labati.
Ce n’est qu’en 2019 et en même temps que l’Amazone de Guadeloupe, à l’occasion de la mise à jour annuelle de The Clements Checklist of the birds of the World que la Conure de Guadeloupe fut reconnue officiellement.
En bref
On ne sait pas grand-chose sur cette conure : pas de référence à sa nidification, et les quelques informations relatives à son alimentation ne sont pas énumérées mais seulement évoquées par l’intermédiaire des autres espèces. Cet oiseau n’a vraisemblablement intéressé les auteurs de l’époque que pour son appétence, un point qui semble unifier tous les avis. Il existe néanmoins un second point d’accord. C’est un oiseau bruyant et la discrétion fournie par son plumage n’a manifestement pas été à la hauteur de la puissance de sa voix.
Bien peu d’informations donc, et bien peu de témoignages. Néanmoins, ces derniers semblent être assez fiables pour la considérer comme une espèce à part entière aujourd’hui.
Conclusion générale
L’histoire des perroquets de Guadeloupe ne se limite pas à ces quatre espèces et s’inscrit dans un contexte historique et géopolitique bien plus vaste. Celui des Antilles d’une façon plus large mais également celui des différentes populations humaines qui ont peuplé ces petits bouts de terre. En effet, les interactions entre Hommes et perroquets n’ont pas commencé avec l’arrivée des Européens. Les premières traces de présence humaine dans les Petites Antilles remontent à 3300 avant Jésus-Christ et ont été trouvées sur les îles de Saint-Martin et Antigua, deux îles au nord de la Guadeloupe. Ce qui laisse supposer qu’un peuplement plus ancien a pu s’installer, ou du moins transiter par la Guadeloupe, puisque les peuples amérindiens venaient vraisemblablement du sud.
Différents peuples originaires du bassin de l’Orénoque se seraient ainsi succédés, notamment les Arawaks et les Ka’linas, remontant toujours de plus en plus vers le nord. Pour beaucoup d’archéologues, des échanges commerciaux furent instaurés et se révélèrent très importants, même entre des peuples très éloignés. On peut supposer que des perroquets aient pu voyager avec ces transports, d’îles en îles.
Les perroquets occupent une place importante dans les cultures amérindiennes et à ce titre, avec des pelotes de coton et des sagaies, faisaient partie des cadeaux offerts à Christophe Colomb lorsque celui-ci et ses caravelles débarquèrent aux Bahamas le 12 octobre 1492.
Par la suite, les voyages vont être de plus en plus fréquents. Entre les différentes îles, mais également depuis et vers l’Europe, et au XVIIème siècle commence la colonisation par les français. Les perroquets, et notamment les aras, très colorés sont particulièrement prisés et certains traversent même l’Atlantique. Mais le voyage est long et périlleux, et beaucoup ne survivront pas. Rappelons les propos de Rochefort (1658) concernant les aras : « ils sont si ennemis du froid, qu’on a bien de la peine à leur faire passer la mer ».
C’est également le temps des premières descriptions concrètes et nominatives des différentes espèces de perroquets guadeloupéens parmi lesquels se glissent quelques oiseaux originaires des îles voisines. Ainsi Labat, en 1724, dans sa description de l’Amazone de Guadeloupe, intègre celle d’individus martiniquais et dominicains, et s’attarde volontiers sur ce dernier. Il en avait deux en sa possession.
Les perroquets antillais se retrouvent donc sur des terres inconnues desquelles ils ne sont pas originaires. Ce phénomène n’est pas propre aux psittacidés issus des Caraïbes, perruches et perroquets africains viennent les rejoindre à l’ouest de l’Atlantique bien aidés par les navires participant au commerce triangulaire.
Le premier paragraphe du chapitre sur la Perruche à collier rose, dans l’œuvre de Buffon, est particulièrement intéressant. « Loin que cette perruche paroisse propre au nouveau continent, comme le dit M. Brisson, elle lui est absolument étrangère. On la trouve dans plusieurs parties de l’Afrique : on voit arriver au Caire en grand nombre par les caravanes d’Ethiopie. Les vaisseaux qui partent du Sénégal ou de Guinée, où cette perruche se trouve aussi communément, en portent en quantité avec les nègres dans nos îles de l’Amérique. On ne rencontre point de ces perruches dans tout le continent du Nouveau-Monde ; on ne les voit que dans les habitations de Saint-Domingue, de la Martinique, de la Guadeloupe, etc ;, où les vaisseaux d’Afrique abordent continuellement, tandis qu’à Cayenne, où il ne vient que très-rarement des vaisseaux négriers, l’on ne connoît pas ces perruches. Tous ces faits, qui nous sont assurés par un excellent observateur, prouvent que cette perruche n’est pas du nouveau continent, comme le dit M. Brisson. »
Le commerce des espèces tropicales prend de plus en plus d’ampleur et alors que le nombre d’espèces semblent augmenter du fait des importations, les populations locales déclinent dangereusement, se réfugiant dans des zones inhospitalières à l’Homme et disparaissant progressivement. L’arrivée des européens aux Antilles n’est pas le point de départ des interactions perroquets/humains, mais bel et bien celui de l’accélération d’une perte de biodiversité qui sévit encore de nous jours.
Victimes de leur beauté, les perroquets de Guadeloupe, comme le notait le Père Pinchon en 1976, « ont certainement contribué par leur présence à relever le caractère exotique que présentaient la Martinique et la Guadeloupe aux yeux de ces colons » et c’est probablement ce qui causa leur perte.
Des perroquets vivent toujours sur certaines îles des Antilles. Il n’y a plus d’aras certes, mais quelques populations de conures et d’amazones pour certaines endémiques subsistent encore de nos jours. Notons par exemple les Amazones impériales (Amazona imperialis) et de Bouquet (A. arausiaca) en Dominique, ou encore l’Amazone de Sainte-Lucie (A. versicolor) et de Saint-Vincent (A. guildingii) originaires des îles dont elles portent les noms. Il est également intéressant de mentionner l’Amazone aourou (A. amazonica) introduite sur quelques îles dont la Martinique et dont le nom n’est pas sans rappeler Allalarou, terme que donnait les Amérindiens caribes aux amazones, mais également ceux utilisés en Martinique au XVIIème siècle, Alourou, et plus loin encore, par les Tupis Guaranis au XVIème siècle dans la région de Rio, au Brésil, Ajourou. Plus d’une vingtaine d’espèces de psittacidés, autochtones ou introduites, sont actuellement recensées aux Antilles, si elles n’en demeurent pas moins menacées par la pression anthropique et ce qu’elle implique (chasse, destruction d’habitat, commerce des animaux de compagnie,…), des mesures de conservation se mettent en place un peu partout et commencent à porter leurs fruits. Pourvu que ça dure.
Remerciements :
Frantz Delcroix et Audric Broux pour les photos.
Hervé Breton et Sébastien Palud pour les informations complémentaire et relectures.
Illustrations de Jérôme Wey.
Sources :
- BirdLife International- IUCN Red List of Threatened Species.
- BUFFON, G-L Leclerc de – Oeuvres complètes.
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- CLARK, A. H. – The Auk : a quarterly journal of ornithology. July 1934 – « Note on the Guadeloupe Macaw (Ara guadeloupensis) ».
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Vos articles sont très éloignés de mon monde ordinaire – ils sont plein d’une si belle humanité que, quand je les vois arriver, je les lis avec le plus grand plaisir ! – et avec ça, vous êtes entre l’article et le blog.
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Salut Jérôme,
Pourvu que ça dure comme tu dis… L’homme a causé tellement de dégâts dans ces îles comme ailleurs qu’on ne peut qu’espérer une inflexion de ce processus destructeur… Sans cela, la liste des pisttacidés disparus des Antilles risque de s’allonger dramatiquement… Un grand merci pour avoir honorer la mémoire de ces populations méconnues, quelque part tu leur as même un peu redonné vie par le biais de ces savoureux récits d’époque et de tes belles illus 😉
Amitiés
Seb
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Merci à toi ! Ce fut loin, mais passionnant, et j’en suis enfin venu à bout ! Maintenant place à d’autres oiseaux ! 🙂
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Merci pour toutes ces infos sur les perroquets de Guadeloupe….Quoi qu’il en soit, tous ces récits se rapportent à de l’histoire ancienne, et sans doute écrits par des passionnés, ou des pseudo-scientifiques. En vérité, vous avez oublié de préciser que le dernier perroquet de Guadeloupe a été mangé dans un canari au 18e siecle!!! Un récit que l’on retrouve encore dans des magazines scientifiques. C’est lamentable!!! Et pourtant, il existe encore une espèce de perroquet qui se porte bien à Gwada.
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Malgré toutes mes recherches, je n’ai trouvé aucune mentions concernant la disparition de ce dernier perroquet. Avez-vous une source à me fournir ?
En ce qui concerne l' »espèce de perroquet qui se porte bien », je présume que vous faite référence à une espèce de grande perruche, mais auquel cas, il ne s’agit pas d’une espèce autochtone.
Merci de votre visite, en espérant que vous puissiez me fournir de plus amples informations.
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